top of page

Portraits : Beauté Africaine  (2017)

Série de portraits réalisé en 2017 dans le cadre d'une exposition collective. 

Danseuse de Guedra

Danseuse de Guédra

Tiré d'une photo d'archive

Papier Aquarelle 24X32

Technique mixte

Tiré d'un photo d'archive. Danseuse de Guedra marocaine.

La danse de la Guedra qui était autrefois l'une des expressions artistiques rythmiques les plus pratiquées au Sahara, en particulier, dans la région de Oued Noun, est rarement pratiquée de nos jours.

Cette danse, une pratique féminine par excellence, met à l'honneur le corps dans un espace où prend place un homme "Ennakar", qui a pour missions d'exécuter les rythmes en frappant la "Guedra" et d'orienter et attirer l'attention des autres membres du groupe sur tout problème pouvant survenir lors de l'opération de chant.

La danseuse "Regassa", qui est souvent une jeune fille ou une femme divorcée et rarement une femme mariée, constitue un élément essentiel dans ce paysage festif. Elle exécute sa chorégraphie en faisant bouger ses doigts en harmonie avec les gestes de ses bras et les mouvements de ses tresses, tandis que les autres membres du groupe restent à leurs places faisant bouger leurs épaules à droite et à gauche et effectuent des mouvements appelés "Tadaouih" suivant le rythme de la danseuse qui avance vers eux en faisant bouger ses doigts et en battant des mains.

Je suis personellement convaincu que l'expression "Draguer" prend ces racines dans cette pratique, et qui lors de l'immigration des populations nords africaine en France s'est popularisé avec le "Verlan". Et non d'un anglicisme basé sur le verbe "to drag" (=traîner) qui est moins pertinent. 

Jeune Algérienne

Jeune Algérienne

Tiré d'une photo d'archive.

Papier Aquarelle 21X29,7

Technique mixte

Tiré d'une photo d'archive de la colonisation algérienne. 

« Photo d’identité d’une Algérienne », photo de Marc Garanger, 1960.

Le photographe faisait son service militaire en Algérie, il reçut l’ordre de photographier 2 000 personnes, surtout des femmes, en dix jours, afin d’établir des cartes d’identité. Il expliquera : « Elles n’avaient pas le choix. Elles étaient dans l’obligation de se dévoiler et de se laisser photographier. […] J’ai reçu leur regard à bout portant, premier témoin de leur protestation muette, violente. Je veux leur rendre témoignage. »

Couple Afro-américain allant à la messe. 

Couple Afro-américain allant à la messe

Tiré d'une photo d'archive.

Papier Aquarelle 21X29,7

Technique mixte

Dés que j'ai vu cette photo j'ai été happé et attiré par le visage et l'ambiance qui découlait. Bien qu'en noir et blanc j'ai immédiatement vu des couleurs que je me suis empressé de mettre sur papier. 

Cette belle femme m'as tout de suite fait penser à ma grand mère maternelle.

Un malencontreux accident a déchiré une partie du papier sur son visage à mon grand désaroi. 

bottom of page